Pourquoi la CFE CGC n’a pas signé l’accord sur l’organisation du temps de travail PANG, à l’usinage et la chaudronnerie ?

Ce projet d’accord portait sur la réorganisation du temps de travail de l’atelier de production afin de charger les machines stratégiques pour l’usinage des composants PANG d’une part, et l’optimisation des équipes de chaudronnerie afin d’éviter des phases d’attente sous préchauffage le week-end d’autre part.

La direction a proposé des régimes indemnitaires financiers et en matière de RTT inégalés jusqu’alors, car cette contrainte reste forte sur une durée importante. L’indemnisation pourrait atteindre 1935€/ mois / personne, pour un temps de travail de 32h, en postés sur 5 ans, avec maximum 20 week-end concernés dans l’année…Outre l’indemnisation financière et malgré que le temps de travail soit inférieur à 35h, la direction maintient les RTT sur la base de 37h30.

A noter que la CFE CGC a obtenu lors des négociations, des garanties protectrices pour les personnels afin de tenir compte des évolutions imprévues de l'environnement familial. Dans ce cas, la sortie de ce dispositif des personnes qui s'y seraient engagées sera facilitée.

La CFE CGC a signalé lors de la négociation à la direction que la reconnaissance faite à la pénibilité physique, familiale et sociale de tels horaires de travail est de fait avéré par le régime indemnitaire proposé. Cependant, elle regrette et signale l’inéquité flagrante de ce traitement au regard des contraintes subies par les personnels en missions récurrentes, en essais à quai ou en mer… Souvent, les temps de trajets sont pris sur les week-ends, non compensés, et le niveau d’indemnisation n’est que de 16€ par jour de mission…

De même, la direction dans sa proposition de PV de désaccord, rendrait pour responsable du retard PANG les organisations non-signataires de cet accord sur l’organisation du temps de travail en production, alors qu’il s’avère que le problème porte sur l’organisation du travail, et la mise en place des moyens, dès la conception.

Dans un souci d’équité inter-établissements, tant sur le temps de travail que sur l’indemnisation, la CFE CGC demande que ce sujet soit traité en commission paritaire centrale de suivi de l’OTT et ce conformément au §4.3.2.2 de l’accord d’entreprise, que la CFE CGC a signé en 2017.

La CFE CGC s’est par conséquent abstenue de signer cet accord.

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