🤯 Santé mentale des cadres : un signal d’alarme que la CFE-CGC tire depuis longtemps.
Un tiers des cadres français se disent fréquemment touchés par des troubles de santé mentale (Apec). En cause : une charge de travail excessive, des objectifs irréalistes, et une culture du dépassement permanent. Les manageurs sont les plus exposés, entre pression hiérarchique, surcharge et cumul des rôles.
🔹Une “culture cadre” devenue toxique
Maxime Legrand, secrétaire national Organisation du travail et Santé au travail, à la CFE-CGC, dénonce une société obsédée par la performance, où la réussite professionnelle se fait souvent au détriment de la santé. La Confédération plaide pour une refonte de l’organisation du travail et une remise en cause de cette « culture du dépassement », jugée malsaine.
🔹Une problématique structurelle, pas individuelle
Pour la CFE-CGC, la santé mentale ne se traite pas à coups d’applis ou de formations à la “résilience”, mais par une réorganisation du travail. « On ne soigne pas le stress, on repense le travail », insiste Maxime Legrand. L’organisation syndicale alerte depuis longtemps sur les défaillances structurelles de la gouvernance à la française, confirmées par les constats de l’IGAS.
🔹Des entreprises encore trop passives
L’étude Apec révèle que seulement un quart des cadres estiment que leur entreprise prend réellement en compte la santé mentale. Pour la CFE-CGC, cette inaction est non seulement dommageable pour les salariés mais aussi coûteuse à long terme pour les entreprises.
👉 La solution ? Renforcer le dialogue social, négocier sur la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT), former les manageurs, et mesurer le retour sur investissement du bien-être au travail.
L’action de la CFE-CGC : face à la détresse des manageurs, souvent livrés à eux-mêmes, la CFE-CGC agit concrètement. Avec le projet SUPERManagement, mené avec l’Anact, la Confédération outille les manageurs et leurs équipes pour transformer les organisations du travail. Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large :
-Dans les entreprises, via la négociation et la formation ;
-Au niveau national, en pesant sur les accords interprofessionnels ;
-Au niveau européen, en diffusant les bonnes pratiques managériales.
La CFE-CGC rappelle que la santé mentale est le baromètre du travail réel. Il faut agir collectivement : revoir les modes d’organisation, repenser le rôle du management et replacer le dialogue social au cœur de la performance durable.
Santé mentale des cadres
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